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11 avril 2025

Unite Oil & Gas finalisera l'acquisition d'actifs congolais au premier semestre 2025

Unite Oil & Gas finalisera l'acquisition d'actifs congolais au premier semestre 2025
La société internationale d'énergie Unite Oil & Gas devrait finaliser l'acquisition d'actifs pétroliers en République du Congo dans les trois mois, selon Yachtze Luchin, président-directeur général d'Unite Oil & Gas.

Lors d'une interview exclusive avec Energy Capital & Power pendant le Congo Energy & Investment Forum en mars, Luchin a expliqué que l'entreprise cherche à acquérir une position en capital dans des actifs de production de niveau 1 sélectionnés. Cette stratégie vise à contribuer à l'objectif du Congo d'augmenter la production de pétrole à 500 000 barils par jour (bpj) d'ici 2027.

Comment Unite Oil & Gas contribue-t-elle à l'objectif du Congo d'augmenter sa production à 500 000 bpj ?

Nous contribuons au secteur de trois manières principales : par le biais de notre division de conseil, de notre département de services et de notre branche de développement et de production. En tant que partenaire technique de la SNPC [Société Nationale des Pétroles du Congo], notre équipe de consultants travaille directement avec elle pour soutenir l'exploration des champs de Nanga et du Mayombe, ainsi que du champ de Nkonkola, qui produit déjà mais nécessite des efforts supplémentaires pour revitaliser et augmenter la production. Le projet SNPC dans lequel nous sommes actuellement engagés a le potentiel de contribuer entre 50 000 et 125 000 bpj au pic de la production. Notre département des services se concentre sur la fourniture de services d'ingénierie, d'approvisionnement et de construction pour les pipelines, les installations et la revitalisation des puits clés dans le cadre d'objectifs de croissance plus larges. Nous avons créé Bomoko Oil pour développer et produire du pétrole ici même au Congo.

Comment Unite Oil & Gas parvient-elle à attirer des fonds pour soutenir les opérations au Congo ?

Il s'agit avant tout d'atténuer les risques. Nous aidons ces projets congolais à devenir plus attrayants pour la communauté des investisseurs. Ce faisant, nous serons également en mesure de susciter l'intérêt des investisseurs mondiaux pour les projets que nous développons nous-mêmes.

Quelle est votre stratégie d'expansion sur le marché africain et quel a été votre message clé pendant le CEIF ?

Nous sommes reconnaissants à Maixent Raoul Ominga, directeur général de la SNPC, de nous avoir donné l'opportunité de commencer à travailler au Congo. Nos ambitions dépassent les frontières nationales. Nous cherchons activement à étendre nos activités à la Guinée équatoriale, à l'Angola et à d'autres pays africains, avec une stratégie de croissance claire et agressive.

Si l'objectif d'atteindre 500 000 bpj est louable, il doit aller de pair avec la rentabilité. La véritable création de valeur consiste à s'assurer que les bénéfices de cette croissance sont transférés à la population congolaise. Pour y parvenir, il faut avoir une vision globale de l'ensemble de la chaîne de valeur, de l'exploration à la production. Pour maximiser l'impact, nous devons nous concentrer sur l'optimisation des dépenses d'investissement, la réduction des coûts opérationnels et l'attraction de partenaires stratégiques du monde entier qui peuvent apporter une expertise spécialisée et de l'innovation.

Regardez la vidéo complète ici, https://www.youtube.com/watch?v=hNipkriYHZ4&t=7s

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