Trident Energy va augmenter la production de pétrole au Congo dans le cadre d'une expansion stratégique
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Trident Energy - une société d'exploration et de production en eaux profondes qui se concentre sur les actifs à mi-vie - accélère le développement de son projet FLNG en République du Congo, visant une mise en service de l'installation dans les trois ans, selon Jean-Michel Jacoulot, PDG de Trident Energy ML.
Dans une interview exclusive accordée à Energy Capital & Power, lors du Congo Energy & Investment Forum (CEIF), M. Jacoulot a déclaré que le but était de contribuer à l'objectif du Congo d'augmenter la production à 500 000 bpj.
Qu'est-ce qui fait du Congo un marché attractif pour Trident Energy ML, et comment s'inscrit-il dans la stratégie de croissance globale de l'entreprise ?
Le Congo est pour nous une destination très accueillante, qui nous offre une excellente occasion de déployer notre technologie, d'améliorer la production et de libérer le potentiel. Ce qui distingue le pays, c'est la stabilité de ses conditions fiscales et le dialogue constructif et ouvert que nous pouvons avoir avec le gouvernement. Notre objectif est de contribuer de manière significative à la croissance économique du pays et de soutenir les ambitions fiscales du ministère.
Quelles sont les initiatives mises en place pour maximiser la valeur de vos actifs congolais ?
Nous nous préparons à lancer des activités visant à augmenter la production sur le permis de Nkossa, un actif acquis auprès de Chevron et de TotalEnergies. Nous élaborons également un plan visant à accroître la production de notre actif Lianzi, un champ en eaux profondes situé entre l'Angola et le Congo. Nous avançons sur un projet gazier majeur, le projet Nkossa, où nous avons identifié un potentiel gazier substantiel que nous sanctionnerons par le biais d'un FLNG. Nous souhaitons également être un partenaire actif et à valeur ajoutée, en apportant des idées novatrices et en soutenant le développement en cours du projet de champ Moho opéré par TotalEnergies, dans lequel nous détenons une participation de 21,5 %.
Trident met de plus en plus l'accent sur la décarbonisation et l'ajout de valeur locale. Comment intègre-t-il ces priorités dans ses activités existantes au Congo et en Afrique ?
Nous nous sommes engagés à réduire l'intensité carbonique de 50 % d'ici à 2030. Nous investissons beaucoup dans la réduction du brûlage de gaz en Guinée équatoriale. Au Congo, nous avons le projet FLNG et nous investissons dans le développement du contenu local afin d'avoir un impact positif sur l'environnement, l'économie locale et les communautés.
Quelle est votre stratégie de croissance pour le marché africain en termes d'objectifs de production et de génération de revenus ? Quels sont les marchés clés sur lesquels vous vous concentrez pour développer votre portefeuille africain ?
L'année dernière, nous avons entrepris un projet d'exploration en eaux profondes dans le champ que nous exploitons en Guinée équatoriale, et nous nous préparons actuellement à une nouvelle campagne de forage au cours des trois prochaines années. Nous adoptons une approche opportuniste, en explorant des perspectives potentielles depuis l'Angola jusqu'à la côte ouest-africaine.