Sous la direction du ministre des hydrocarbures Bruno Jean-Richard Itoua, le Congo est en passe de réaliser son plein potentiel énergétique, avec une production prévue de 280 000 barils de pétrole par jour d'ici la fin de 2024, ce qui en ferait le quatrième producteur de pétrole de l'Afrique subsaharienne. Le CEIF s'appuiera sur cette dynamique en mettant en lumière de nouveaux projets et partenariats qui renforcent la position du Congo parmi les principaux pays producteurs de pétrole, tels que l'Angola et le Nigeria.

La Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC), dirigée par le directeur général Maixent Raoul Ominga, est à la tête de la croissance énergétique du Congo. Parmi ses nombreux projets dans la chaîne de valeur des hydrocarbures, la société détient une participation majoritaire dans le permis Mengo Kundji Bindi II, dont le potentiel pétrolier est estimé à 2,5 milliards de barils. Les initiatives de la SNPC dans ce domaine comprennent le développement de 13 puits, l'acquisition de nombreuses données sismiques 3D et la construction de six plateformes de production.

Organisé par Energy Capital & Power et soutenu par la Chambre africaine de l'énergie, le CEIF réunira des responsables gouvernementaux, des investisseurs et des experts de l'industrie, qui apporteront un éclairage essentiel sur les derniers développements en amont du pays. Le forum offre une plateforme unique pour mettre en relation les investisseurs locaux et internationaux avec des opportunités de projets onshore et offshore, ouvrant ainsi la voie à des collaborations fructueuses.

Lors de la table ronde "Investir dans les énergies de la République du Congo", le ministère des hydrocarbures devrait également présenter son plan directeur global pour le gaz, qui vise à libérer le potentiel gazier inexploité, à attirer de nouveaux investissements et à faciliter les projets à plus petite échelle grâce à des conditions fiscales favorables. Les réformes supplémentaires comprennent la création d'une société nationale du gaz et l'introduction d'un nouveau code du gaz pour soutenir la commercialisation des actifs gaziers échoués et torchés.

Le développement du gaz est une priorité croissante au Congo, qui abrite plus de 10 trillions de pieds cubes de réserves prouvées de gaz naturel. Le pays a réalisé ses premières exportations de GNL à partir de l'installation Tango FLNG d'Eni en février 2024, une deuxième unité devant être opérationnelle d'ici la fin de l'année 2025, ce qui ajoutera une capacité annuelle de 2,4 millions de tonnes. En outre, le Congo vise une production annuelle de 3 millions de tonnes de GNL d'ici 2025 grâce au projet Marine XII d'Eni, qui comprend des unités de GNL dans les champs de Nenè et de Litchendjili.

"L'introduction du CEIF lors de l'événement énergétique le plus important d'Afrique, la Semaine africaine de l'énergie, marque une étape importante pour le climat d'investissement au Congo", a déclaré James Chester, PDG d'Energy Capital & Power, organisateur du CEIF. "Cette plateforme amplifie les initiatives stratégiques du pays en matière d'énergie et démontre aux investisseurs et aux acteurs de l'industrie que le Congo est déterminé à faire progresser son secteur de l'énergie. La Semaine africaine de l'énergie offre une occasion unique de mettre en lumière les réalisations en cours et le vaste potentiel du pays, en favorisant les liens essentiels qui peuvent stimuler les investissements et les partenariats à long terme dans toute la région."

Pour plus d'informations, veuillez consulter le site www.congoenergyinvestment.com.