Le Nigeria vise à atteindre une moyenne de 2,5 millions de barils par jour en 2025. Quels sont les projets et stratégies clés que Heirs Energies privilégie pour soutenir cet objectif national ?

Nous exploitons l'OML 17 dans le sud-est du Nigeria, que nous avons racheté à Shell en 2021. Trois mois après avoir pris le contrôle de l'exploitation, nous avons doublé la production de 25 000 barils par jour, sans forer de nouveau puits. Depuis, nous avons maintenu cette production élevée et doublé avec succès la production de gaz. Nous allons lancer un programme de réactivation de puits à l'OML 17 afin d'accroître encore la production.

Quelle est la stratégie de croissance de Heirs Energies en Afrique, et quelles sont les opportunités spécifiques qui font du Congo un marché attractif pour l'expansion ?

Nous sommes un groupe panafricain qui a fait ses preuves en matière de création et de transformation d'entreprises dans divers secteurs. En tant que membre du groupe Heirs Holding, le groupe Transcorp a réussi à revitaliser des secteurs tels que la production d'énergie et l'hôtellerie, de la même manière qu'UBA l'a fait dans le secteur bancaire. Notre vision est de nous développer à la fois au Nigeria et dans toute l'Afrique, en créant une entreprise d'énergie intégrée qui répond aux défis énergétiques uniques du continent - des opérations en amont à la production et à la distribution d'électricité.

Quels sont les principaux défis auxquels sont confrontées les entreprises pétrolières et gazières locales en Afrique, et comment Heirs Energies les a-t-il relevés ? Quelle valeur unique les entreprises locales apportent-elles à l'expansion et au développement de l'industrie pétrolière et gazière en Afrique ?

Pendant des décennies, les compagnies pétrolières internationales ont dominé le secteur, contribuant à développer les capacités locales dont nous disposons aujourd'hui. Alors que les compagnies pétrolières internationales se désintéressent des opérations à terre, les entreprises locales s'emploient à maximiser ces actifs, garantissant ainsi la sécurité énergétique et financière du pays.

L'un des principaux défis a été la perte des licences sociales d'exploitation, ainsi que la maturité de nombreux actifs et des cadres opérationnels obsolètes qui ne sont pas adaptés au développement des friches industrielles. Le gouvernement a créé un environnement favorable, dotant les acteurs locaux des outils nécessaires pour relever les défis du marché.

Si la transition énergétique mondiale a limité les flux de capitaux vers le pétrole et le gaz, d'autres options de financement restent disponibles, notamment les prêts basés sur les réserves, la future Banque africaine de l'énergie et le financement structuré des négociants en pétrole brut contre la production future. Avec l'augmentation de la demande mondiale de pétrole et de gaz, d'autres possibilités de financement continueront d'émerger.

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