Le ministre congolais des hydrocarbures approuve le CEIF 2026 et vise un objectif de production de 500 000 bpj
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S.E. Bruno Jean-Richard Itoua, Ministre des Hydrocarbures de la République du Congo, a approuvé la poursuite du Congo Energy & Investment Forum (CEIF) jusqu'en 2026, soulignant son rôle dans le soutien des objectifs de production ambitieux du pays. Au cours d'une conversation au coin du feu avec Daisy Portella lors du Congo Energy & Investment Forum 2025, le ministre Itoua a déclaré : "Compte tenu de l'objectif du Congo d'atteindre 500 000 barils par jour dans les trois prochaines années, je souhaite que le CEIF se tienne chaque année pendant les trois prochaines années."
Le ministre Itoua a également annoncé son intention de réviser le Code des hydrocarbures de 2016 afin de le rendre plus attractif et plus moderne. Le ministre Itoua a annoncé que cette révision s'inscrivait dans le cadre de la stratégie du ministère visant à accroître la production de pétrole en développant les gisements marginaux. "Nous travaillons à la révision du Code des hydrocarbures de 2016 pour le moderniser et le rendre plus attractif", a-t-il déclaré.
En ce qui concerne les champs marginaux, il a souligné les possibilités qui s'offrent aux entreprises locales. "Les gisements marginaux fournissent des liquidités immédiates. Ils ne nécessitent qu'un investissement supplémentaire minime et sont à la portée des entreprises nationales. "Avec les pays de l'Organisation africaine des producteurs de pétrole, nous envisageons cette approche. Une fois que nous aurons maîtrisé cette approche, nous pourrons passer à l'exploration". Il a encouragé la participation des acteurs locaux, ajoutant : "Nous voulons que les compagnies nationales deviennent de véritables acteurs industriels. Il existe des opportunités de partenariat et de croissance pour les compagnies pétrolières nationales".
Le ministre Itoua partageait le même objectif pour la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC), déclarant : "La SNPC détient des champs marginaux, tels que Konkuala. Je souhaite que la SNPC devienne la Perenco du Congo. J'ai l'intention de proposer à la SNPC de nouveaux champs marginaux offshore".
Dans le cadre de cette stratégie, le ministre Itoua prévoit de lancer prochainement un nouveau cycle d'octroi de licences afin d'attirer les investissements dans les eaux profondes, les champs marginaux et les actifs gaziers. "Il est possible qu'une session soit bientôt organisée pour lancer le nouveau cycle d'octroi de licences avec Energy Capital & Power. Nous voulons donner accès à des terrains en eaux profondes, à certains champs marginaux et à un appel d'offres spécial axé sur le gaz", a-t-il déclaré.
Le ministre a également souligné l'importance croissante du gaz dans la stratégie énergétique du pays. "Nous avons accéléré l'adoption d'un code du gaz et nous avons l'intention de créer l'Office Congolais du Gaz qui servira d'intermédiaire local pour les parties prenantes de la chaîne de valeur du gaz", a-t-il déclaré. "Nous sommes prêts à discuter et à soutenir tout projet gazier.
Le ministre Itoua considère le gaz comme un combustible de transition qui permettra au Congo d'atteindre la sécurité énergétique tout en soulignant le besoin continu de combustibles fossiles. "Des études montrent que jusqu'en 2040, le bouquet énergétique mondial nécessitera encore 40 % d'énergie fossile", a-t-il fait remarquer. "L'Afrique travaille pour le monde, et le gaz est désormais reconnu comme le combustible de transition idéal.