Dans un discours prononcé lors de la COP29, le président Nguesso a rappelé que la République du Congo, qui abrite la deuxième plus grande forêt tropicale humide du monde, a été un leader mondial en matière de conservation des forêts et de réduction des émissions de carbone. Pour ses efforts, le pays devrait recevoir environ 8 millions de dollars en paiements compensatoires de carbone, démontrant ainsi la viabilité financière des pratiques forestières durables.

Afin de poursuivre les efforts mondiaux de reboisement, la République du Congo a soumis une résolution à l'Assemblée générale des Nations unies pour l'adoption d'une Décennie mondiale du boisement et du reboisement. Cette démarche s'aligne sur l'Accord de Paris, que le président Sassou Nguesso a réaffirmé comme un cadre essentiel pour l'action climatique, bien qu'il ait noté des insuffisances dans les financements climatiques promis.

Le président Nguesso a souligné l'engagement de longue date de la nation en faveur de la préservation de l'environnement, en déclarant : "La République du Congo a placé les questions environnementales au cœur de sa politique nationale et de son engagement international depuis près d'un demi-siècle".

"La transition que nous recherchons ne peut réussir sans des mécanismes financiers innovants qui ouvrent de nouvelles voies pour un développement axé sur la résilience, la durabilité et la neutralité carbone. Ce défi est le nôtre", a conclu le président Nguesso.