En vue de moderniser les installations existantes et de stimuler le développement de nouveaux projets pour assurer un approvisionnement énergétique cohérent et fiable, le premier Congo Energy & Investment Forum (CEIF), qui se tiendra du 24 au 26 mars 2025 à Brazzaville, comprendra une session de discussion dédiée à l'aval et à l'intermédiaire. La session "Boosting Midstream and Downstream Capacity" se concentrera sur la façon dont la demande croissante d'hydrocarbures dans le pays devrait stimuler le développement de l'infrastructure dans le pays.

Le premier Congo Energy & Investment Forum, qui se tiendra du 24 au 26 mars 2025 à Brazzaville, sous le patronage du président Denis Sassou Nguesso et avec le soutien du ministère des Hydrocarbures et de la Société nationale des pétroles du Congo, réunira des investisseurs internationaux et des acteurs locaux pour explorer les opportunités nationales et régionales en matière d'énergie et d'infrastructures. L'événement explorera les derniers projets de transformation du gaz en électricité et fournira des mises à jour sur les expansions en cours à travers le pays.

Le Congo a démontré son engagement dans la modernisation des infrastructures en aval avec le développement d'une deuxième raffinerie dans le pays. Développée par la société chinoise Beijing Fortune Dingheng Investment, l'Atlantic Petrochemical Refinery devrait être achevée cette année. La raffinerie aura une capacité de production annuelle de 2,5 millions de tonnes de produits pétroliers, dont du diesel et de l'essence.

Dans le secteur du gaz, le projet Banga Kayo de la société chinoise Wing Wah se concentre sur la monétisation du gaz associé précédemment brûlé à la torche. Sur une durée de 25 ans, le projet devrait produire environ 30 milliards de mètres cubes de gaz, qui seront transformés en gaz sec, en GNL, en GPL et en polypropylène. Parallèlement, le projet Congo LNG de la supermajor Eni a démarré avec la livraison de la première cargaison de GNL de l'installation Tango FLNG en février 2024. Le projet, qui aura une capacité totale de liquéfaction de 3 millions de tonnes par an, représente une étape importante vers l'augmentation de la capacité de production de GNL du pays.

Dans le secteur intermédiaire, la Russie a accepté provisoirement de construire un oléoduc reliant le port de Pointe-Noire à Brazzaville, afin d'améliorer l'efficacité de la distribution de carburant dans le pays. Parallèlement, un oléoduc de 1 200 km exploité par la SNPC et reliant Pointe-Noire à Ouesso devrait entrer en service en 2029. La Russie a également été sollicitée pour la construction de l'oléoduc, qui est mis en œuvre sous le patronage de la Commission intergouvernementale de coopération russo-congolaise.

"Cette session clé du CEIF 2025 soulignera le rôle important que joue le développement des infrastructures pour répondre à la demande croissante d'hydrocarbures au Congo. Alors que le secteur énergétique du pays connaît une modernisation rapide, ce dialogue constituera une plateforme inestimable pour discuter de solutions innovantes, d'investissements stratégiques et d'opportunités de collaboration qui stimuleront l'expansion des secteurs intermédiaires et en aval du pays", déclare Sandra Jeque, directrice des événements et des projets, Energy Capital & Power.

En tant que marché mature des hydrocarbures avec des ressources prouvées, soit 1,8 million de barils de réserves prouvées de pétrole brut et 10 trillions de pieds cubes de réserves de gaz naturel, le Congo offre aux investisseurs des opportunités dynamiques dans le traitement et le raffinage du gaz, le commerce du GNL et les opportunités d'infrastructure.