APPO-Afreximbank choisit PwC comme consultant en gestion de projet pour le décollage de l'AEB
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L'Association des producteurs de pétrole africains (APPO) a engagé le cabinet de conseil PWC comme consultant en gestion de projet pour la construction du siège de la Banque africaine de l'énergie (BAE) à Abuja, au Nigeria.
S'adressant à Energy Capital & Power lors du Congo Energy & Investment Forum (CEIF) en mars, Omar Farouk Ibrahim, secrétaire général de l'APPO, a déclaré que l'AEB décollera dès que le bâtiment sera achevé.
Quelles autres étapes avez-vous franchies dans la mise en place de l'AEB ?
Le Nigeria travaille à l'achèvement du bâtiment du siège conformément à nos spécifications. Nous avons finalisé et signé la charte de la banque, qui définit sa gouvernance et sa structure. Le traité étant désormais en vigueur, nous avons obtenu un financement suffisant pour lancer la banque.
Comment le financement de la banque a-t-il été obtenu ?
Trois pays membres ont déjà payé : le Nigeria, le Ghana et l'Angola. Cinq de nos pays membres se sont engagés à payer et travaillent en ce sens. Nous espérons qu'au moins 50 % de nos membres paieront leur part lorsque nous lancerons la banque.
Comment la banque sera-t-elle structurée et quels sont les critères de sélection des partenaires d'investissement ?
La banque fonctionnera comme n'importe quelle autre institution financière de développement, ce n'est pas une banque commerciale, et elle se concentrera sur l'énergie en Afrique. La propriété de la banque est partagée entre tous les pays membres de l'APPO et Afreximbank. La banque aura trois catégories d'actionnaires. La classe A comprend les pays fondateurs et les États membres de l'APPO ainsi qu'Afreximbank. La classe B comprend les autres pays africains qui ne sont pas membres de l'APPO, ainsi que leurs compagnies pétrolières nationales, si elles choisissent d'investir. La classe C est réservée aux investisseurs extérieurs à l'Afrique, à l'exclusion des fonds souverains - ce qui signifie que les particuliers, les entreprises ou les groupes d'investissement peuvent investir, mais pas les gouvernements étrangers. Nous recherchons des partenaires qui pensent que le pétrole et le gaz ont un rôle essentiel à jouer dans la sécurité énergétique de l'Afrique et dans la mise en œuvre de son programme d'industrialisation.
Quel est l'un de vos principaux enseignements du CEIF ?
L'Afrique reconnaît de plus en plus qu'aucun pays ne peut réussir isolément. Les remarques des ministres de la RDC et de la République du Congo, qui mettent l'accent sur la collaboration dans l'exploration et le développement de bassins d'hydrocarbures communs, reflètent cette évolution positive.